Après avoir adapté l’islam, la plupart des convertis aspirent à ce que leurs proches parents et leurs amis découvrent également la beauté de l’islam. L’une des difficultés qu’ils éprouvèrent, c’était de voir leurs biens aimés quitter ce monde sans devenir musulmans.
Le frère `Abd-Ar-Rahîm Green, un britannique converti à l’islam, se souvient dans cette vidéo d’une expérience personnelle lorsque son père était sur son lit de mort. Il avait passé de nombreuses années à essayer de le convaincre d’accepter l’islam mais en vain.
Un an alors qu’il rendait visite à ses parents au Portugal, son père fut transporté à l’hôpital dans un état grave. Alors il essaya une fois de plus d’aborder le sujet de l’Islam. À son grand étonnement, cette fois son père réagit de façon positive. Lorsque son fils lui demanda s’il voulait prononcer la Chahâda, son père hocha la tête.
Juste avant que `Abd-Ar-Rahîm ne retourne au Royaume-Uni, il rendit visite à son père pour la dernière fois. Son père lui dit : « Dites-moi quelque chose de facile à faire. »
Alors `Abd-Ar-Rahîm répondit :
« Ne cessez pas de répéter qu’il n’y a de Dieu qu’Allah et que Mohammad est Son messager. »
Son père répéta ces mots pendant une demi-heure. Puis, il mourut trois jours plus tard.
Le lendemain, `Abd-Ar-Rahîm partit pour le Royaume-Uni, où il apprit que son père était décédé. À son grand soulagement, son père décéda après s’être converti à l’Islam.
Mais ce n’est pas toujours le cas de nombreux convertis à l’islam.
L’oncle Du Prophète Sur Son Lit De Mort
Même le Prophète Mohammad (Salla Allah Alayhi Wa Sallam) ne put pas convaincre Abou Tâlib, son oncle bien-aimé, d’adopter l’Islam.
A la fin de l’embargo de trois ans déjà mentionné dans la Partie 8, les musulmans rentrèrent chez eux à La Mecque. Suite à cette épreuve difficile, beaucoup revinrent en très mauvaise santé, dont Abou Tâlib qui était alors âgé de 80 ans.
À ce stade, c’était la dixième année après le début de la révélation du Coran. Le Prophète Mohammad (Salla Allah Alayhi Wa Sallam) essaya une dernière fois d’encourager son oncle à prononcer la Chahâda. Il lui dit :
« Mon oncle ! Faites la profession et témoignez qu’il n’y a de vrai dieu qu’Allah, et je rendrai témoignage devant Allah (que vous êtes croyant). »
Il l’aurait fait si ce n’était l’influence d’Abou Jahl et d’Abou Lahab. Les deux hommes étaient également présents auprès du lit de mort d’Abou Tâlib et lui dirent :
« Abou Tâlib ! Abandonnerais-tu la religion de `Abd-Al-Mouttalîb ? »
Ils n’arrêtaient pas de l’empêcher de dire la Chahâda et, malheureusement, ils réussirent. Il mourut sans le dire.
Le Prophète Mohammad (Salla Allah Alayhi Wa Sallam) était très triste de voir son oncle décéder sans déclarer sa foi. Mais Allah (l’Exalté) lui rappela que la guidance n’est pas entre ses mains :
« Tu (Mohammad) ne diriges pas celui que tu aimes : mais c’est Allah qui guide qui Il veut. Il connaît mieux cependant les bien-guidés. » (Coran 28:56)
Ce fut une grande perte pour le Prophète Mohammad (Salla Allah Alayhi Wa Sallam). Son oncle l’avait protégé pendant les dix années précédentes. Après la mort d’Abou Tâlib, les Quraychites intensifièrent leur persécution du Prophète (Salla Allah Alayhi Wa Sallam) comme plus que jamais.
Dame Khadîjah Rendit L’âme
Dans les 40 jours suivant la mort d’Abou Tâlib, l’épouse bien-aimée du Prophète Mohammad décéda également. Elle avait 65 ans à l’époque et sa santé avait beaucoup souffert durant les trois ans de boycott.
Alors que l’oncle du Prophète était son plus grand soutien à La Mecque, Dame Khadîjah était son amie la plus proche et lui apportait un soutien total à la maison. Il l’aimait tellement, car elle était la première à croire en lui et le soutenait de tout son cœur.
Le Prophète (Salla Allah Alayhi Wa Sallam) dit :
« Elle croyait en moi alors que personne d’autre ne croyait en moi, a embrassé l’Islam alors que les gens me traitaient de menteur et m’a aidé et réconforté par sa personne et sa richesse alors que personne d’autre refusa de me donner dût-ce un coup de main. C’est la seule qui m’a procuré des enfants. » (Le Nectar Scellé)
La mort de Dame Khadîjah laissa le Prophète (Salla Allah Alayhi Wa Sallam) seul. On ne le voyait pas sourire pendant plusieurs mois après sa mort. Son souvenir était toujours vivant dans son esprit, même de nombreuses années plus tard après sa migration à Médine.
Mais les épreuves ne s’arrêtèrent pas là pour notre Prophète bien-aimé. Il (Salla Allah Alayhi Wa Sallam) n’avait désormais aucune protection à La Mecque. Pour cette raison, il décida de se rendre à la ville de Taëf pour inviter ses habitants à l’Islam.
Que s’est-il passé là-bas ?
Ceci sera détaillé à la prochaine partie de cette série.
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