Je me tenais entre les casiers froids en acier et la machine à soda alors que la porte du vestiaire était fermée.
J’étais en train de me pencher pour faire le rokou` . A ce moment-là, je fixais le sol sale sur lequel je devais me prosterner, espérant que personne n’entrerait.
Puis, il m’est venue à l’esprit à quel point j’avais besoin de ce travail. J’ai commencé à me demander à quel point ce serait plus facile si je n’avais pas à prier.
Des chuchotements me passaient par la tête: «Tu as déjà l’air imbécile en portant ce hijab, ces manches longues sous ta blouse et une jupe au lieu du pantalon d’uniforme que tout le monde porte normalement au travail.»
Entendre un groupe de mes collègues marcher dans le couloir en bavardant, faisait battre si fort mon cœur au point de perdre toute concentration dans ma prière.
L’inquiétude d’être prise en train de prier et l’embarras du fait d’être prise en soi se sont soudainement transformés en colère. « Je ne devrais pas avoir à me cacher pour prier. Et si je prie, pourquoi est-ce une blague ? », me disais-je. Puis, ma colère s’est transformée en pitié. J’ai eu pitié de ces femmes qui pensaient qu’adorer Allah était un sujet de moquerie ou qui pourrait entraîné les commérages.
Je me suis sentie désolée pour mes collègues qui n’avaient jamais goûté la douceur de la vraie foi. Je me suis souvenue d’un moment de ma vie où je n’avais pas le réconfort procuré par la prière. Et je me suis sentie si reconnaissante qu’Allah ait choisi de me guider vers l’Islam.
Le fait de me rappeler tout ce que j’avais acquis à ma conversion à l’islam a instantanément fait monter ma foi en flèche. Je ne me suis plus jamais cachée pour prier. J’étais fière d’adorer mon Créateur. Depuis ce jour, j’ai refusé de me cacher dans le vestiaire pour prier.
Devenir préoccupée par les factures quotidiennes, le travail, les enfants ; vivre en Occident parmi une majorité non-musulmane où le péché est répandu et ouvertement pratiqué ; être distrait par nos propres désirs; peuvent tous épuiser même le plus fort des croyants, et encore moins un nouveau musulman.
C’est parce que l’être humain a été créé faible et oublieux. À cause de notre oubli, notre foi (‘imân) subira des fluctuations. C’est un sentiment normal et peut être résolu facilement grâce au rappel d’Allah. En fait, la foi de beaucoup de gens connait souvent des hauts et des bas:
Yousof Ibn Horace Se Souvient Du Pardon d’Allah Pour Régénérer La Force De Sa Foi
« Je me suis converti à l’islam à l’âge de 16 ans. Au lycée, j’avais un couple d’amis musulmans et j’étais capable de suivre mes prières. J’arrivais aussi à me rendre fréquemment à la mosquée pour apprendre. Mais après avoir obtenu mon diplôme et rejoindre l’armée, ma foi a chuté.
Je ne trouvais pas de musulmans parmi mon entourage et j’ai finalement arrêté de prier. Quand j’ai quitté la marine, j’étais tellement déprimé par le manque de foi. Malheureusement, j’ai commencé à boire et prendre de la drogue juste pour ignorer l’horrible culpabilité que je ressentais d’être loin d’Allah et de l’Islam.
Mais là, il y a eu comme un déclic en moi… Sur ce, je me suis rendu compte de devoir arrêter toutes ces pratiques illicites. Je devais retourner à l’islam et me rapprocher d’Allah. Je me suis repenti et j’ai essayé de prier ici et là. Mais des choses ont continué à se produire dans ma vie pour me faire dévier. Mes amis non musulmans n’arrêtaient pas de me ramener à la drogue et à d’autres actes illicites.
Je me sentais si mal, mais je continuais à me repentir auprès d’Allah. En fait, je n’ai jamais désespéré de la miséricorde d’Allah. En fait, je n’ai jamais renoncé à essayer de me repentir. J’ai donc finalement pris la résolution de faire la hîjra et d’émigrer vers un endroit qui soit loin des mauvaises influences de mes amis dans l’espoir de me remettre sur la bonne voie.
À mi-chemin entre mon ancien pays de provenance et celui de destination, j’ai senti que l’obscurité se dissipe autour de moi. J’ai atteint ma nouvelle maison et j’ai commencé à accomplir chaque prière à temps, à lire le Coran et à apprendre l’arabe.
Ma foi est montée en flèche. Et la paix est enfin revenue dans mon cœur. Au cours des 15 années qui se sont écoulées depuis cette hîjra, je n’ai jamais manqué une prière. Et surtout, je n’ai plus jamais consommé ni drogue ni alcool.
Maintenant, chaque fois que je sens ma foi baisser, je me souviens de la miséricorde d’Allah.
Aishah Schwartz Invite Autrui A Invoquer En Sa Faveur Quand Sa Foi S’affaiblit
« L’une des choses que je préfère le plus en islam, c’est l’enseignement de la ‘modération en toute chose’.» Ce concept met les choses au clair sans tarder. Allah (Tout-Puissant) sait mieux que nous ne pourrions jamais par nous-mêmes. Il sait que nous sommes condamnés à faire des erreurs ainsi qu’aux fluctuations de la foi.
Garder cela à l’esprit m’aide dans les moments où ma foi s’affaiblit. En fait, je sais que je n’ai pas à me culpabiliser pour quelque chose qui doit arriver à n’importe qui.
Je passe beaucoup de temps seule, étant une seconde épouse et étant séparée de ma famille depuis huit ans. La solitude associée à ma vie peut parfois devenir écrasante.
Mais savez-vous ce que je fais?
Bien sûr, je prie, mais les réseaux sociaux me font savoir que je ne prie pas seule.
La plupart du temps, les musulmans de retour sont intimidés par d’autres musulmans et réprimandés tout le temps afin de ne pas faire telle ou telle chose ou ne pas dire telle ou telle parole. Mais, je ne crois pas en cela et je faillis souffrir en silence.
Bien sûr, nous devrions implorer Allah (Tout-Puissant), mais je crois aussi fermement qu’il faut inviter mes connaissances à prier avec moi. Et gloire à Allah, ils acceptent l’invitation.
A titre régulier, je publie une demande de me soutenir à l’aide d’invocations. Et gloire à Allah! Juste à temps, je reçois un message de la part de quelqu’un qui m’écrit juste pour me faire savoir qu’ils sont à La Mecque ou à Médine se souvenant de moi et me mentionnant dans leurs invocations.
Ces invocations procurent une puissance ultra-robuste. Rien, en fait, ne vous sort d’un marasme de foi comme la lecture d’un message trouvé dans votre messagerie comme celui-là. Louange à Allah pour le pouvoir des invocations et des médias sociaux. »
Stéphanie Siam Se Souvient De La Connaissance Et De La Miséricorde d’Allah Lorsque Sa Foi A Besoin D’être Rechargée
« Quand je suis rentrée cet été, c’était presque le début du Ramadan. En raison de problèmes de voyage et de santé, je n’ai pas pu jeûner.
Je me sentais déjà déconnectée de ma foi parce que ma fille et moi sommes les seules musulmanes dans notre famille. Mais ne pas avoir pu jeûner tout le mois m’a fait sentir coupable et éloignée d’Allah.
Ensuite, j’ai pensé au fait qu’Allah ne nous donne pas plus que ce que nous pouvons supporter. Il nous accorde également le pardon si jamais il nous arrive de ne pas observer certaines obligations religieuses du fait d’être accablés. Je devais endurer le stress de voyager et de ne pas être chez moi pendant deux mois, ainsi que d’aider à prendre soins de ma mère malade.
Tout cela s’est passé alors que j’étais atteinte d’une infection qui m’avait finalement conduite à l’hôpital. Je me suis souvenue que ma plus grande peur avant de voyager était de devoir garder mon jeûne malgré tout le stress auquel je m’attendais à faire face.
J’ai décidé qu’Allah avait fixé une tournure spécifique des événements sur mon chemin parce qu’Il savait que je serais soumise à beaucoup de stress et incapable de me concentrer sur le jeûne. C’est alors que ma foi s’est améliorée, car j’ai ressenti une révérence pour la puissance d’Allah et Sa connaissance ultime.
Allah sait vraiment ce que nous ne savons pas. Et bien que nous puissions nous interroger et nous inquiéter de l’avenir, c’est Lui qui planifie notre chemin par Sa grâce. »
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