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Mariage Des Converties Et Choc Des Cultures

Toutes les converties ont une famille et des amis non musulmans.

Acceptez cela. Cela ne changera pas à moins qu’Allah ne les guide vers l’Islam.

Beaucoup d’hommes musulmans mariés à des femmes converties ont tendance à l’oublier. Ils pensent même avoir le droit d’empêcher leur épouse de rendre visite aux amis et aux membres de la famille.

Bien que le mari ait le droit d’empêcher sa femme de passer du temps avec des amis non musulmans qui pourraient la pousser à commettre ce qui pourrait contrarier les commandements islamiques, il ne devrait pas le faire si ce n’était pas le cas. Des non-musulmans n’influenceront pas une personne à dévier s’ils respectent leurs convictions religieuses.

D’ailleurs, personne ne serait contente si ses proches étaient appelés «ces gens-là». Ces mots blessent et ne seront jamais oubliés. N’oubliez pas que votre conjointe faisait un jour partie de «ces gens-là». C’est avant d’être guidée vers l’islam, alors essayez de choisir vos mots en parlant de sa famille.

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De plus, ce n’est de l’islam de provoquer une convertie à rompre les liens de parenté avec sa famille et ses proches. Cela ne fera que nuire à leurs relations et la belle-famille en voudra au mari et à l’Islam. Ils ne peuvent jamais ouvrir leur esprit à l’islam, s’ils voient que leur enfant est empêchée de s’entretenir avec eux. C’est par pure logique!

Il est plutôt idéal de favoriser de bonnes relations avec sa famille pour permette à l’islam de frayer sa voie et de pénétrer dans leurs foyers et leurs cœurs. Visitez sa famille avec elle de temps en temps, apportez des cadeaux et invitez-les aussi chez vous ! Montrez-leur ce qu’est réellement l’islam, au lieu de leur donner des raisons de croire aux mensonges et aux informations  manipulées que diffusent les médias.

Vous Etes Musulmane Maintenant, Vous Devez Oublier Toutes Ces Vacances !

C’est un autre sujet qui a fait et qui fera couler beaucoup d’encre. Une nouvelle musulmane peut parfois avoir du mal à faire évoluer son état d’esprit en ce qui concerne les vacances des non-musulmans. Ce problème, à lui seul, est à l’origine de nombreux mariages ratés avec les converties.

Gardez à l’esprit que cela est dû au refus de la convertie de s’adapter aux vues et aux pratiques islamiques concernant les vacances, tout autant que par le fait que le conjoint est impatient et autoritaire.

Le Cas Mahmoud & Gretchen

Mahmoud, un Égyptien, était marié à une convertie allemande nommée Gretchen, et ils ont vécu en Égypte après leur mariage. Gretchen a accepté l’islam plusieurs années après son mariage avec Mahmoud. Elle a dit qu’il ne la lui avait jamais imposée et qu’elle avait accepté l’Islam de son propre gré.

Cependant, trois ans après la conversion de sa conjointe, Mahmoud devenait frustré. Elle n’essayait pas d’apprendre ou de mettre en œuvre quoi que ce soit en ce qui concerne l’islam. Il ne savait pas quoi faire. Il a été très patient avec elle, mais il a mis un pied à terre ce Noël dernier.

Elle avait invité tous ses collègues chez elle pour une fête de Noël où l’on servirait de l’alcool aux invités ; car ses collègues étaient tous non musulmans. Il a refusé de l’admettre et elle a commencé à le traiter d’extrémiste. Inutile de dire que l’atmosphère s’était tendue à l’extrême et que les combats semblaient sans fin.

Il n’y a pas de solution simple aux vacances. Chaque personne et chaque couple est différent. Les deux parties doivent trouver un équilibre et établir un plan sur la façon de faire face au problème. Je recommande toujours que les convertis ajustent progressivement leur façon de penser et leurs pratiques sur une période de 1 à 2 ans.

Il existe des moyens de respecter la famille et de maintenir les principes islamiques en même temps. Elle a eu toujours recours aux excuses: “tu ne me donnes pas assez de temps”. Pourtant, il lui avait donné trois ans pour s’adapter à un mode de vie musulman sans qu’elle ne fasse aucun effort. Il lui a demandé de suivre un cours islamique sur la `Aqîda (le dogme et le credo) Mais, elle a refusé. Puis, elle et a pris la tangente le faisant passer pour extrémiste auprès de toutes ses connaissances, et finalement, ils ont divorcé.

Le conjoint devrait pourtant essayer de trouver des moyens de passer les vacances. Il peut laisser sa conjointe visiter sa famille « presque » au moment des vacances tout en évitant de participer à ce qui pourrait corrompre sa religion. C’est faisable, mais il faut discuter de la façon de gérer les choses à l’avance pour qu’il n’y ait pas de conflits qui éclatent à la dernière minute.

Les converties doivent assumer une certaine responsabilité à cet égard. Elle ne doivent pas se donner d’excuses et manipuler leur conjoint pour qu’il accepte ce qui n’est pas islamique. Ne vous attendez pas à ce que votre conjoint soit tolérant pour toujours sur la question. D’autre part, le conjoint doit être patient et proposer des solutions réalistes à la question qui assurent le respect mutuel. Cela peut être fait! Mais restez surtout respectueux et calmes et trouvez une solution que vous pouvez tous les deux accepter et adaptez-vous avec le temps.

Les Femmes Converties Méritent La Même Chose

Souvent, les hommes musulmans recherchent une convertie simplement pour éviter les dots exorbitantes et les exigences irréalistes que les femmes de leur propre culture exigent. Les converties, elles, ne demandent généralement pas grand-chose et préfèrent garder les choses simples. Cependant, cela ne signifie pas qu’une convertie “mérite” moins ou qu’elle soit moins traitée.

Maryam, une Américaine convertie, était musulmane depuis sept ans avant d’épouser son mari. Ils se sont mis d’accord sur un mahr (dot) de trois mois de salaire et une alliance. Elle a mis diverses conditions à leur union et il les a acceptées, y compris une clause financière de divorce (mo’akhar). C’est une somme différée de la dot à lui verser, au cas où il voudrait un jour divorcer d’avec elle. Leur mariage était ainsi rempli d’amour, de compassion, de respect et de compréhension.

Cependant, de nombreuses sœurs converties trouvent que leur futur mari les taxe de cupidité. Ils ne suivaient pas la Sunna en octroyant à la femme ce qui était de droit !

Cela peut donner à une femme le sentiment de ne pas bénéficier du même respect que les autres femmes de la même culture du conjoint. Aucune d’elles n’accepterait qu’on lui refuse de telles choses. Si un homme résiste à ces choses fondamentales, vous devriez le prendre comme un signe qu’il ne sera pas juste après le mariage.

Un autre facteur qui affecte négativement les sœurs converties est que lorsqu’un homme né et élevé en musulman, est offensé par le fait qu’elle a un « walî » (tuteur). Celui-ci cherche à protéger ses droits en vérifiant tout sur le conjoint et sa famille.

Les hommes supposent automatiquement qu’en épousant une sœur étrangère, qu’elle n’aura pas de « walî ». Le conjoint compte ainsi se « dégager » de nombreuses responsabilités. Il risque même de lui cacher des détails perfides sur lui-même, en exploitant sa naïveté.

Si un frère est contrarié du fait que vous ayez un « walî », courez et ne regardez pas en arrière ! N’importe quelle femme de son pays aura un « walî » qui le vérifiera minutieusement, et ce n’est rien d’anormal.

Si une femme ne reçoit pas le même respect et les mêmes droits qu’une autre d’un pays musulman, assurez-vous qu’à un moment donné du mariage, il y aura d’énormes conflits.

Protégez-vous car si vous ne le faites pas, personne d’autre ne le fera. Si un homme n’a aucun problème avec de telles demandes, ou même insiste dessus, alors il va vous garder et de tels hommes sont rares.

Qu’Allah nous accorde à tous un foyer béni et heureux, avec des conjoints attentionnés, respectueux, aimants et surtout pieux. Ameen

Pour consulter le texte originel en anglais, veuillez visiter ce lien.