Le Prophète Mohammad (Salla Allah Alayhi Wa Sallam) était toujours d’humeur joyeuse, sympathique et de caractère agréable.
Il n’a jamais été ni grossier ni brutal. Il ne prononçait que les propos qui attiraient la récompense divine.
Si jamais il parle, tout l’auditoire lui prête une attention toute particulière. Personne n’avait été jamais prédisposé à l’impliquer dans des discussions enflammées.
Le Prophète faisait toujours preuve de patience face à la rudesse des manières ou des paroles d’autrui. Or, il ne cessa jamais de dire :
« Si vous trouvez quelqu’un chercher un certain objet avec ferveur, aidez-le à obtenir ce vers quoi il aspire. » (Al-Bayhaqî)
Et rien d’étonnant, Allah, l’Exalté, dit du Prophète :
« Et tu (O Mohammad) es certes, d’une moralité imminente. » (Coran 68:4)
La mine ne reflète pas seulement les sentiments du cœur, mais signale également son attitude envers le monde l’entourant. En effet, on peut même dire que la personnalité totale d’une personne se reflète sur son visage.
Son Sourire
Concernant le Prophète Mohammad, son visage souriant était une source de consolation et de réconfort pour tous ceux qui venaient à sa rencontre. Non seulement ses paroles et ses actions, mais les expressions mêmes de son visage jetaient des rayons de paix et de tranquillité dans le cœur des affligés qui pliaient sous le faix de la vie ou les tourmentés par les afflictions de l’âme.
`Abd-Allah ibn Al-Hârith a rapporté :
« Je n’ai vu personne de plus souriant que le Messager d’Allah. » (At-Tirmidhî)
Le sourire du Prophète Mohammad répandait une certaine aura de joie indescriptible parmi ses compagnons. Ceci les faisait oublier leurs angoisses et soucis en sa présence. Ils devenaient plutôt complètement fascinés par le Prophète, lui-même.
La raison en était que le Prophète était doté d’une personnalité parfaite qui dégageait toujours un charisme de charme et de bienveillance. Son attitude était faite d’harmonie et de compassion. Il était poli et prévenant à l’égard de tout le monde. Il avait toujours le visage souriant. Un jour, il a dit à ses compagnons :
« Sourire à ton coreligionnaire est une charité. » (At-Tirmidhi)
Il y a eu un incident intéressant rapporté par Sa`d ibn ‘Abî Waqqâs :
« `Omar ibn Al-Khattâb, l’un des compagnons du Prophète, demanda la permission d’entrer chez le Messager d’Allah. A ce moment, il accueillait des femmes de Qouraych qui lui exigeaient davantage (de dons), en lui parlant à haute voix.
Lorsque `Omar demanda la permission d’entrer, elles se levèrent et se précipitèrent derrière un voile. Le Messager d’Allah (Salla Allah Alayhi Wa Sallam) lui donna l’autorisation d’entrer et se mit à rire.
`Omar demanda :
« Qu’Allah garde votre sourire pour toujours. O Messager d’Allah ! Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour vous ! (N.B. : cette expression était d’usage à l’époque pour exprimer le grand amour qu’avait l’un pour l’autre.)
Le Prophète répondit :
« Je suis étonné de ces femmes qui étaient chez moi. Puis, dès qu’elles ont entendu ta voix, elles se sont précipitées derrière le voile !»
`Omar répliqua :
« C’est vous, ô Messager d’Allah, qu’elles doivent plus craindre !”
Puis, `Omar s’adressa à elles, en disant :
« Ô ennemies de vos propres âmes ! Me craignez-vous plus que le Messager d’Allah ? »
L’une d’elles répondit : « Oui ! Vous êtes plus dur et plus sévère que le Messager d’Allah. »
Le Messager d’Allah reprit :
« O Ibn Al-Khattâb ! Par Celui qui détient mon âme dans Sa Main ! Chaque fois que le Diable te voit emprunter un chemin, il optera pour un autre chemin que le tien ! » (Al-Boukhârî)
Un autre compagnon, Jarîr ibn `Abd-Allah, a dit :
« Depuis que j’ai adopté l’Islam, le Prophète n’a jamais manqué de me remarquer. Chaque fois qu’il me voyait, il me souriait. » (Al-Boukhârî)
Son Caractère Parfait
Tous ceux qui connaissaient le Prophète, étaient fascinés et enchantés par la dignité et la grandeur de son caractère. Son expression douce et aimable laissait une impression profonde sur toute personne l’ayant rencontré.
Aucune autre personne dans l’histoire n’eut le privilège de posséder autant de qualités extraordinaires. Naturellement, ses Compagnons étaient prêts à sacrifier leur vie pour le protéger.
En fait, son hospitalité et sa générosité étaient incomparables. De plus, il était le dernier homme à se fâcher ou à se mettre en colère. A vrai dire, il était si généreux au point de ne jamais refuser quelque chose qu’on lui avait demandé.
Le pardon et l’amnistie générale accordés par le Prophète aux Quraychites de La Mecque, qui l’insultaient et le persécutaient depuis plus de deux décennies, sont bien connus.
William Muir, l’historien orientaliste a écrit :
« La magnanimité avec laquelle Mohammad traitait un peuple qui l’avait si longtemps haï et rejeté, est digne de toute admiration. » (398)
Gagner Les Cœurs
Même les ennemis du Prophète reconnurent sa justice et son honnêteté… Bien avant qu’il ne reçoive l’apostolat, on le surnommait « Al-Amîn » (c’est-à-dire le véridique, le digne de confiance). Et donc, son peuple le sollicitait et le consultait toujours pour obtenir son bon jugement.
Il empêchait les gens de se lever par respect en le voyant, comme ils le faisaient d’habitude en présence des rois ou des chefs. Par habitude, il visitait les pauvres et les malheureux et de les consoler. Jamais il n’avait hésité à accepter l’invitation fût-ce même d’un esclave. Et il s’asseyait parmi les gens comme n’importe lequel d’entre eux.
Simplicité, sincérité et bienveillance étaient les maîtres mots de son caractère. D’après la femme du Prophète, `A’îcha, il réparait ses chaussures, cousait ses vêtements et prenait part aux tâches ménagères. Il était très miséricordieux, doux et aimable envers tout le monde.
De surcroît, il était désireux de rendre service à quiconque l’ayant servi. Il était toujours en plein contrôle de son tempérament et ne se mettait jamais en colère à moins que ce ne soit absolument inévitable. Si jamais il était pris de colère, ce n’était que pour l’amour d’Allah et de Sa religion, et non pour lui-même.
La magnanimité, l’ouverture d’esprit et la tolérance du Prophète, embrassaient tout le monde et lui donnaient le droit d’être un père pour tous.
Il prenait soin de maintenir un statut égal aux autres et ne désirait pas de s’octroyer des privilèges. Dans une assemblée, il pourrait s’asseoir à la position la moins convoitée, à côté de la personne qui se trouvait en arrière.
Chaque fois que les gens venaient à sa rencontre, il les recevait avec honneur et respect, de sorte que chaque personne à qui le Prophète s’adressait, pensait qu’il n’y avait personne de plus honoré par le Prophète que lui-même.
Aucun intervenant ne fut déçu lorsqu’il avait demandé conseil au Prophète Mohammad.
Pour lui, le plus favorisé était le plus pieux parmi les gens. Quant aux personnes qui occupaient des positions élevées auprès de leur peuple, le Prophète était attentif à les honorer et à les respecter.
Il n’a jamais ignoré ses amis. De plus, il leur rendait visite même pendant les journées chargées et s’enquérait de leurs conditions.
Le Prophète a toujours adopté une approche modérée envers toutes les questions. Il choisissait toujours la manière la plus facile et la plus agréable pour résoudre les problèmes.
Alors qu’il était sur son lit de mort, le Prophète envoya chercher l’argent dans sa maison et le distribua aux pauvres. Immédiatement avant de rendre son dernier soupir, il fit annoncer publiquement que si quelqu’un lui devait quelque chose, il pouvait le réclamer ; et si quelqu’un était offensé par lui, il pouvait se venger instantanément.
Tel était le Prophète de l’Islam, Mohammad (Salla Allah Alayhi Wa Sallam).
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