Julie, 36 ans, originaire de Paris, partage avec nous son histoire sur sa conversion à l’Islam. Elle a grandi dans une famille chrétienne avec un père arménien et italien et une mère française.
Dans sa maison, elle et sa famille avaient une excellente relation. Même quand ses parents ont divorcé, sa relation avec eux est restée forte. En grandissant, sa mère n’a jamais appliqué trop de règles. C’est plus tard, lorsqu’elle est arrivée à l’Islam, qu’elle a découvert les limites et sent que les enfants en ont besoin.
Avant l’Islam
Quand elle a déménagé à Avignon, après le divorce de ses parents, elle a grandi dans une communauté qui avait une grande population maghrébine. Elle a vu que les musulmans de sa communauté avaient les mêmes valeurs avec lesquelles elle avait grandi.
C’est dans cette communauté qu’elle a rencontré une femme convertie à l’Islam qui avait une vie épanouie avec son mari et sa famille française et qui étaient très proches l’une de l’autre. Un jour, cette sœur l’a invitée à célébrer la fête de l’Aïd et lorsqu’elle est partie, elle s’est sentie très à l’aise dans l’environnement.
Même quand elle vivait à Paris, il fut un temps où elle habitait près d’une mosquée. Elle a entendu l’adhan et s’est mise à pleurer. Ce n’étaient pas des larmes de peine mais des larmes qui venaient de son cœur.
À l’époque, elle ne comprenait pas pourquoi elle pleurait, mais maintenant elle le fait. Dieu choisit chacun de nous.
La Vie Après la Conversion
Au travail, son patron est actuellement musulman, mais cela n’a pas d’importance. La ville dans laquelle elle vit a de nombreux musulmans et l’accord culturel n’est pas de discuter de la religion sur le lieu de travail. Le travail est la priorité.
À la maison, elle a une fille de 13 ans qu’elle essaie également d’élever de manière islamique, mais dans la maison de sa mère, ils sont toujours très chrétiens. Par exemple, sa fille aime mettre du vernis à ongles et en tant que femme musulmane, elle ne veut pas, mais elle travaille dur pour s’assurer qu’il y a une égalité entre les deux aspects culturels.
Elle est complètement fière d’être française et elle est complètement fière de porter son voile.